Prévenir la disparition des espèces protégées (espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées) par la fixation de mesures de conservation des biotopes* nécessaires à leur alimentation, à leur reproduction, à leur repos ou à leur survie. Ces biotopes peuvent être constitués par des mares, des marécages, des marais, des haies, des bosquets, des landes, des dunes, des pelouses ou par toutes autres formations naturelles peu exploitées par l’homme.
Un arrêté de protection de biotope peut également avoir pour objet l’interdiction de toute action portant atteinte de manière indistincte à l’équilibre biologique des milieux et notamment l’écobuage, le brûlage, le broyage des végétaux, la destruction des talus et des haies, l’épandage de produits antiparasitaires.
* Le terme biotope doit être entendu au sens large de support physico-chimique de l’écosystème, de milieu indispensable à l’existence des espèces de la faune et de la flore. Il peut se définir comme une aire géographique bien délimitée, caractérisée par des conditions particulières (géologique, édaphique – désigne ce qui se rapporte aux sols -, hydrologiques climatiques, sonores). Il peut arriver que le biotope d’une espèce soit constitué par un lieu artificiel (combles des églises, carrières), s’il est indispensable à la survie d’une espèce protégée.